Suite à la publication d’un reportage sur Rani Assaf, le n°2 d’Iliad, dans le Vanity Fair du mois de novembre, Xavier Niel ne décolère pas contre le titre de presse.
Dans ce long portrait baptisé « Rani Assaf, l’associé fantôme de Xavier Niel », le journaliste dressait le profil du directeur technique du groupe Iliad. Très secret, Rani Assaf n’accorde jamais d’entretien aux médias et très peu de photos de lui ont été publiées jusqu’à présent.
Mais, à force de persévérance, le journaliste était parvenu à retrouver sa trace et à le rencontrer brièvement, photographie à l’appui, au stade des Costières, à Nîmes — où Assaf exerce des responsabilités de premier choix puisqu’il est, depuis peu, premier actionnaire de l’équipe locale de football de L2, le Nîmes Olympique.
On apprend aujourd’hui que la publication de cette enquête a déclenché la colère de Xavier Niel. Selon le journaliste Renaud Revel de l’Express, celui-ci a cherché à « punir » les auteurs de l’article.
«Rani Assaf, l’associé fantôme de Xavier Niel » : c’est sous ce titre que le magazine Vanity Fair, propriété du groupe Condé Nast, publiait en novembre dernier un long portrait-enquête sur l’un des hommes les plus discret de l’entourage de l’homme d’affaires et actionnaire de référence du Monde et de l’Obs. Malgré moult tentatives, le journaliste à l’origine de cet article n’était pas parvenu à rencontrer l’homme mystère, lequel lui avait fait faux bond à plusieurs reprises avant de disparaitre. Même attitude évanescente de Xavier Niel lui-même qui n’avait pas souhaité s’étendre sur cette fantomatique personnalité dépeinte pourtant comme clé par l’auteur de cet article.
Pour preuve ? A peine publié, le reportage en question, – qui n’a rien d’offensant pour l’un ou l’autre des deux protagonistes, comme on peut en juger à sa lecture-, déclencha les foudres de Xavier Niel: l’ensemble des titres du groupe Condé Nast se sont vus résilier du jour au lendemain les collaborations et accords qui les liaient à l’opérateur Free. A la colère des dirigeants parisien de ce groupe de presse américain qui ne comprennent pas cette sanction. En tout état de cause, une curieuse conception de la liberté de la presse et une mesure de rétorsion qui rappellent d’autres pratiques de ce type observées ici ou là de la part de quelques industriels de renom.
Devançant l’éventuelle réaction du fondateur et dirigeant de Free, Xavier Niel, qui pourrait nous accuser de lui porter un mauvais coup à l’heure où le groupe Express-Roularta est entré en négociation exclusive en vue de son rachat par l’un de ses principaux concurrents, le propriétaire de SFR et de Numéricâble, Patrick Drahi, nous rétorquerons que les journalistes de l’Express, – et le tenancier de ce blog-, écrivent en toute liberté et indépendance.
Cette anecdote méritait simplement d’être rapportée.
Blablabla...
Ben, il y a des liens dans l'article de base. Pourquoi recopier ?
Tsss...
Désolé.
J'ai lu l'article, et si les faits sont avérés, l'attitude de XN est moche, et le renvoie à un vulgaire Serge Dassault...
Oui, ou un gosse...
Rani Assaf est majeur et vacciné donc il fait ce qu'il veut et la presse à le droit de d'écrire ce qu'elle veut conformément à la liberté d'expression.
J'ai lu l'article, et si les faits sont avérés, l'attitude de XN est moche, et le renvoie à un vulgaire Serge Dassault..
Pas d'accord.
L'article n'est certes pas désobligeant.
Mais il foule aux pieds un droit que pourtant, a de multiples reprises, selon l'article même, on a rappelé à son auteur: la vie privée.
En publiant une photo prise sans son consentement, et hors contexte (la photo est prise comme dirigeant de club local, elle est publiée comme puissant actionnaire de Iliad), le journal s'abaisse au niveau de torchons style closer. Si vous aviez un budget publicitaire, vous en donneriez une partie à ces gens ?
A la place de Niel j'aurais peut-être engagé un détective privé pour faire la liste des PV non payés, ou des maîtresses cachées, ou des anciennes petites amies, du journaliste. Quand on cherche, on trouve... Avec publication dans un journal national, sous la bannière de la liberté de la presse, et un titre bien accrocheur... Cela aurait été, pour le coup, franchement dégueu. Du même niveau donc.
canut a écrit J'ai lu l'article, et si les faits sont avérés, l'attitude de XN est moche, et le renvoie à un vulgaire Serge Dassault.. Pas d'accord. L'article n'est certes pas désobligeant. Mais il foule aux pieds un droit que pourtant, a de multiples reprises, selon l'article même, on a rappelé à son auteur: la vie privée. En publiant une photo prise sans son consentement, et hors contexte (la photo est prise comme dirigeant de club local, elle est publiée comme puissant actionnaire de Iliad), le journal s'abaisse au niveau de torchons style closer. Si vous aviez un budget publicitaire, vous en donneriez une partie à ces gens ? A la place de Niel j'aurais peut-être engagé un détective privé pour faire la liste des PV non payés, ou des maîtresses cachées, ou des anciennes petites amies, du journaliste. Quand on cherche, on trouve... Avec publication dans un journal national, sous la bannière de la liberté de la presse, et un titre bien accrocheur... Cela aurait été, pour le coup, franchement dégueu. Du même niveau donc.
Et oui maintenant les gens sont friands de la vie privée des autres cest désolant
Les journalistes qui se croient souvent tout permis devraient "tourner leur langue 7 fois dans la bouche avant de parler"
Sinon, BAM !!! Kalachnikov... Ils l'auront bien mérité. C'est ça ???
Et la liberté d'expression, putain !!!
Si XN a un souci avec l'article, la justice est là pour ça. Mais vu la capacité de ses avocats à remporter les procédures...
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