Voici des extraits d'un article paru dans le Dauphiné Libéré :

Les zones blanches font, en ce moment, l'objet d'un important programme de travaux conduit par le Syndicat d'électricité, n des énergies et d'équipement de la Haute-Savoie (Seleq 74). 4,5 millions d'euros au total vont permettre, d'ici la fin 2010, à la population de quelque 33 communes d'avoir enfin accès à l'ADSL.
En pratique, ces travaux consistent à raccourcir les distances, grâce à des équipements (armoires NRA-ZO) qui émettent et reçoivent les signaux haut débit numériques (DSLAM). Elles sont complétées par un réseau de fibre optique, qui permettra aux usagers d'avoir accès à la télévision numérique, et qui prépare l'avenir : le très haut débit (lire en page suivante).
Mais pourquoi l'intervention publique ? « Le manque de rentabilité, dans les secteurs peu peuplés, n'incite pas les opérateurs à faire les travaux eux-mêmes », explique Jean-Pierre Scotton, directeur général du Seleq.

[...]

« Mais nous sommes, nous aussi, obligés de fixer des seuils. Que l'on fasse des travaux pour 10 ou pour 100 abonnés, cela coûte la même chose. Et il s'agit d'argent public », nuance Jean-Pierre Scotton.
Ainsi, sur 2 500 lignes, 1 900 "seulement" sont concernées par le plan zone blanche, tandis que 4 500 autres vont voir leur débit s'améliorer.
Pour 600 abonnés en revanche, rien ne va changer : soit qu'ils sont vraiment trop isolés, soit que l'inéligibilité de leur ligne est due à d'autres problèmes techniques pour l'instant insolubles.