Voici des extraits d'un article de Chalenges sur la reprise du Monde :

Pourtant, dans le trio, si c'est incontestablement lui le plus riche, Niel n'a rien d'un anti-sarkozyste déclaré. Autant Matthieu Pigasse, ex-conseiller technique de Dominique Strauss-Kahn, et Pierre Bergé, financier de la campagne de Ségolène Royal, sont marqués à gauche, autant Xavier Niel n'a jamais été classé politiquement et ne s'exprime pas sur le sujet. Un proche du dossier indique seulement que le trio est assez riche pour être indifférent à la menace d'une suppression des aides d'Etat traditionnellement accordées à la presse.

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Pigasse, repreneur des Inrockuptibles et financier de Rue89, Bergé, financier historique de Libération et Niel, qui a participé aux tours de table de Mediapart, Bakchich, Terra Economica et Vendredi, estiment avoir un historique impeccable de "sparring partners" ne cherchant pas à influer sur la rédaction.

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"Xavier Niel est un homme d'affaires qui a réussi et qui est brillant", assure-t-il [ Claude Perdriel ]

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De son côté, Xavier Niel laisse entendre qu'en cas d'échec, son appétit de presse ne serait pas éteint pour autant. Il regarderait tous les dossiers de journaux à vendre comme Libération, Le Parisien ou le groupe Express-Expansion.