Pour fonctionner, un aérographe a forcément besoin d'être alimenté en air comprimé. Il est donc nécessaire de le relier à un compresseur d'air.
Quels paramètres prendre en compte dans le choix de votre compresseur aérographe ?
De nombreux modèles de compresseurs pour aérographes sont disponibles sur le marché. Pour ne pas être déçu, il est important de prendre en considérations certains paramètres importants.
Caractéristiques techniques du compresseur aérographe
Tout d'abord, évitez de prendre un compresseur aérographe sans cuve ! Il est plutôt conseillé d'en choisir un équipé d'une cuve. Celle-ci permettra au compresseur d'emmagasiner l'air comprimé et de le distribuer avec un débit d'air constant (ce qui est mieux pour la pulvérisation). Plus la capacité du réservoir sera grande, plus vous pourrez peindre de grandes surfaces.
Ensuite, il est important de prendre en compte le débit d'air ainsi que la pression fournis par le compresseur pour aérographe.
Un aéro a besoin de 20L/min, donc assurez-vous que votre mini compresseur puisse les fournir. De plus, la pression doit être de 2 à 3 bar environ (soit 30 à 40 PSI).
Volume sonore
Enfin, le volume sonore (niveau de bruit) produit par le compresseur est un élément à ne pas négliger. Attention à la crise de nerfs si vous prenez un modèle classique vendu par un magasin de bricolage. Ce genre de compresseur n'est pas prévu pour les travaux artistiques, mais plûtot pour le gonflage de pneu, alimentation de pistolet à peinture. Leur un volume sonore est par conséquent très élevé, de l'ordre de 90 dB. Dur de se concentrer sur sa peinture à l'aérographe dans ces conditions !
Il est fortement conseillé aux artistes de s'orienter plutôt vers un petit compresseur silencieux : compresseur à piston sec ou compresseur à bain d'huile. Le volume sonore de ce genre d'appareil est plutôt d'environ 47 dB, ce qui est très silencieux.